Article publié par Le Point, à consulter ici : https://www.lepoint.fr/
Rencontre avec Badr Jakani, directeur d’une école prête à relever les défis d’un monde en mutation.
LE NOUVEAU CHALLENGER SUR LA PLANÈTE MARSEILLE
« A Marseille, l’offre en matière d’enseignement supérieur se résume à peine à deux ou trois écoles de commerce, commence Badr Jakani. Marseille Business School sera donc le challenger. En plein milieu du 14ème arrondissement, l’école choisit de s’implanter au cœur de l’Epopée Village, un site hors norme dédié à l’innovation éducative dans les quartiers nords. « Ce lieu, c’est un choix du coeur. C’est un quartier chargé d’histoire, rempli d’acteurs variés, porteur d’une diversité et d’une créativité splendide. En aucun cas nous ne voulions être ailleurs » Marseille Business School garde de Marseille le caractère rebelle. « Cette école, elle aura le tempérament de Marseille. Créative, hyper débrouillarde, inspirée, résolument branchée. Le tout soutenu par les assises du réseau Collège de Paris, c’est à dire vingt marques, dix huit milles étudiants en France, autrement dit un gage d’excellence. » C’est un campus pas comme les autres qui s’installe ici sous l’égide de deux figures incontournables du paysage marseillais. Paul Ricard d’abord, car l’école investit ses anciens bureaux à Ste Marthe. « On a gardé beaucoup de choses de cet ancien siège social. Quand je pense aux étudiants qui font cours sur la terrasse privée de Paul Ricard, je me dis qu’on ne peut pas choisir un meilleur héritage. A nous de composer une nouvelle success story. ». L’épopée Village ensuite. « La première fois que je suis venu à Marseille, c’était un 23 Juin. Non seulement je me suis dit « quel environnement de vie ! », mais surtout j’ai découvert l’Epopée Village. J’ai eu un coup de coeur pour ce hub de créativité et d’innovation. Il fallait absolument en être. Du bachelor aux Ms nos étudiants seront pleinement immergés dans un tissu d’associations, de start up, de collectifs. Prêts à faire rayonner leur talent sur le territoire ».
L'AMBITION COMME FER DE LANCE
« J’ai été ce qu’on appelle un décrocheur. Quand j’ai décidé à l’âge adulte de reprendre des études parce que j’avais envie d’une autre vie, j’ai travaillé au drive d’une grande surface pour payer ma première année d’école. Je sais ce que c’est de se sentir inhibé mais convaincu que l’on vaut plus que ça. C’est pour ça que notre école comptera des profils singuliers, des étudiants qui sortent du cadre ». Qu’ils sortent du lycée ou qu’ils soient des adultes en reconversion, les étudiants de Marseille Business school partagent la même ambition, celle de créer une vie et un monde à la hauteur de leurs attentes. « Notre cursus phare à Marseille s’appelle le Ms Impact Social et Environnemental. Co-créé avec l’Épopée Village, il répond aux préoccupations des générations d’aujourd’hui, qui son prêtes à reconsidérer toutes leurs hiérarchies de valeurs pour exercer des professions qui ont plus de sens à leurs yeux. C’est leur côté chevalier blanc, et Marseille Business School est aussi en phase avec ça. Une entreprise est là pour servir la société », explique Badr Jakani. Grand pas en avant en termes de pédagogie, l’école se propose de repenser le rapport à l’échec. « En France, nous avons une attitude timorée face à l’échec. Il nous paralyse. A Marseille Business School, il s’agira de voir en quoi il nous stimule, nous ajuste, nous informe pour améliorer toujours plus les performances et les propositions. Le monde de l’entreprise est un terrain de jeu. Il est fondamental que nos étudiants sachent prendre des risques, s’exposer, rebondir ».
SOUS UNE BONNE ÉTOILE
Côté innovation, Marseille Business School choisit de se doter d’un comité scientifique expert pour définir des cursus en phase avec les enjeux contemporains. « Nous avons réuni des membres comme Laurent Choukroun, entrepreneur accompli, fondateur de l’Epopée Village, ou encore Laurence Bricteux, experte digitale qui s’intéresse de près aux IA, et Bruno Hareng, expert en finance » explique Badr Jakani. Les étudiants venus de Arles, Toulon, Marseille mais aussi de l’international pourront ainsi côtoyer les esprits les plus alertes du réseau marseillais. « Ce qui m’intéresse énormément pour ces acteurs de demain, c’est aussi de developper leur savoir-être. Fraîchement diplômé, j’aurais parfois bien aimé savoir quelle bouteille de vin choisir pendant un repas d’affaires, comment prendre la parole en public pendant une conférence à l’international ou encore assurer un certain bagou en entreprise » s’amuse le directeur de Marseille Business School. L’école fait ainsi le choix d’avoir la tête dans le cloud mais les pieds sur terre, favorisant l’ouverture d’esprit, le savoir-être et la culture générale. Former des étudiants à exceller et performer dans ce qu’ils croient juste, sans aller travailler la boule au ventre, telle est l’ambition de l’école qui ouvre ses portes à la rentrée 2024. Avec l’alternance au cœur de son fonctionnement. « Je trouve que l’alternance est un paramètre fondamental de la performance. C’est elle qui rend les études accessibles à tous ces jeunes qui n’osent pas rêver trop haut ». C’est elle qui donne un pied à l’étrier, et c’est par elle que l’on construit l’avenir. Une chance pour les étudiants de MBS qui se formeront au côté du meilleur de l’entreprenariat made in Marseille : ambitieux jusqu’à la moelle, rebelle d’esprit et généreux au cœur.